Réponse : Il n’est pas possible pour vous d’ajouter de nouvelles lignes ou de nouveaux facteurs d’émission dans le calculateur. Cependant, l’outil est en constante évolution et se nourrit des données de la Base Carbone de l’ADEME. Si vous ne trouvez pas ce que vous souhaitez dans le calculateur, notez-le dans le rapport que vous réaliserez en parallèle de la collecte/calcul des données et, si vous le souhaitez, servez-vous des facteurs d’émission de la Base Carbone pour faire vos propres calculs ! 

Réponse : Deux options s’offrent à vous pour déduire l’électricité produite par vos panneaux sans faire de double compte. Soit vous arrivez à différencier l’électricité venant du réseau et celle venant de vos panneaux dans votre consommation, par exemple au moyen de votre facture d’électricité du réseau, et dans ce cas vous ne renseignez que cette consommation mais vous ne déduisez pas en plus l’électricité produite, soit vous ne connaissez que votre consommation totale et dans ce cas, il vous faut estimer votre production et la déduire de la votre consommation totale.

Réponse : Le repas moyen est une option par défaut, lorsque vous ne savez pas du tout ce qui est servi à la cantine. Si vous avez des informations suffisantes sur la composition des repas alors il faut commencer par remplir le nombre de repas végétariens et à dominante animale. 

Réponse : Le poisson se compte pour l’instant comme de la viande blanche, son facteur d’émission étant proche.

Néanmoins, la prochaine mise à jour du calculateur abordera cette spécificité.

Réponse : L’option “fin de vie moyenne” correspond à une moyenne pondérée de la fin de vie de nos déchets. Par exemple pour le carton, on estime que 65% des déchets sont recyclés et que le reste se répartit entre incinération et mise en décharge. C’est l’option à utiliser lorsque vos déchets sont ramassés par les services de traitement des déchets municipaux.

Réponse : La part effective de recyclage est déjà intégrée au facteur d’émission “fin de vie moyenne”, en fonction des proportions effectivement recyclées pour chaque catégorie de déchet.

Réponse : Pour l’instant, il n’est pas possible de différencier certains produits, la base carbone de l’ADEME pour l’alimentation se remplit petit à petit mais ne nous permet pas encore de rentrer dans ce type de détail. Nous tenterons d’apporter cette nuance lors de la prochaine mise à jour.

Immobilisations

Réponse : Pour l’instant nous avons fait le choix de ne pas inclure d’amortissement pour les tables, chaises et livres que vous pourriez acheter pendant l’année en partant du principe que vos achats de mobilier étaient suffisamment faibles pour ne pas écraser le reste de vos émissions. Ainsi, si vous achetez 50 tables, vous compterez l’intégralité des émissions liées à leur construction cette année, et uniquement ces 50 tables. Dans la perspective, où vous renouvelez l’intégralité des tables de votre établissement en une année, il faudra sûrement étaler ces émissions, choisissez alors une durée d’amortissement de 5 ans. 

Réponse : La durée d’amortissement est un objet comptable qui permet de répartir le coût (ici les émissions de CO2) sur plusieurs années et ainsi éviter que la construction d’un bâtiment ou l’achat d’un bien avec une forte empreinte carbone ne pèse trop lourd sur le bilan de l’année correspondante. Il est souvent tentant dans un bilan carbone d’allonger la durée d’amortissement d’un bien et ainsi réduire artificiellement les émissions qui y sont liées. Cependant, il faut garder à l’esprit que ces émissions ont déjà eu lieu et que plus le temps passe, plus il y a de chances que vous oubliez de les compter, soit parce que vous arrêtez d’actualiser votre bilan carbone soit parce qu’exceptionnellement la durée de vie de l’objet sera plus courte et dans la majorité des cas vous oublierez naturellement de compter les émissions que vous aviez amorties parce que l’objet aura concrètement été remplacé. 

Ainsi, il convient de choisir une durée d’amortissement suffisante pour que les émissions associées à ce poste n’écrasent pas vos autres postes d’émission mais pas plus. 

Ainsi pour la construction d’un bâtiment, nous vous conseillons de prendre 20 ans et donc d’arrêter de compter les émissions liées à la construction après les 20 premières années de vie du bâtiment. A partir de la 21ème année, vous ne compterez que les éventuelles rénovations s’il y en a.

Réponse : Pour estimer les émissions liées à la construction d’un bâtiment, on utilise un facteur en m2 construit. Pour utiliser ce facteur d’émission, il faut utiliser la Surface Hors Oeuvre Nette (SHON). Ce terme peut paraître compliqué mais il correspond globalement à la surface de plancher. Un exemple simple : si votre établissement a une emprise au sol de 1000m2 et possède trois étages, alors la surface de plancher est de 1000 m2 x 3 étages = 3000m2. 

Réponse : Pour l’instant, nous ne connaissons pas les standards de rénovation des bâtiments scolaires pour pouvoir proposer une valeur moyenne des émissions liées à la rénovation de vos bâtiments. Dès que possible, nous spécifierons ce point en nuançant les rénovations légères/moyennes/importantes.

Réponse : La durée d’amortissement est un objet comptable qui permet de répartir le coût (ici les émissions de CO2) sur plusieurs années et ainsi éviter que la construction d’un bâtiment ou l’achat d’un bien avec une forte empreinte carbone ne pèse trop lourd sur le bilan de l’année correspondante. Il est souvent tentant dans un bilan carbone d’allonger la durée d’amortissement d’un bien et ainsi réduire artificiellement les émissions qui y sont liées. Cependant, il faut garder à l’esprit que ces émissions ont déjà eu lieu et que plus le temps passe, plus il y a de chances que vous oubliez de les compter, soit parce que vous arrêter d’actualiser votre bilan carbone soit parce qu’exceptionnellement la durée de vie de l’objet sera plus courte et dans la majorité des cas vous oublierez naturellement de compter les émissions que vous aviez amorties parce que l’objet aura concrètement été remplacé. 

Ainsi, il convient de choisir une durée d’amortissement suffisante pour que les émissions associées à ce poste n’écrasent pas vos autres postes d’émission mais pas plus. 

Ainsi pour des équipements électroniques, nous vous conseillons de prendre 5 ans et donc d’arrêter de compter les émissions liées à leur achat après 5 ans. 

Cependant, il conviendra de resituer le bilan carbone dans le contexte plus large de votre établissement. Si la majorité des élèves n’ont pas accès à des outils numériques et utilisent beaucoup les appareils de l’école et que vous pensez honnêtement que de nouvelles installations numériques seraient bénéfiques pour améliorer l’éducation des enfants, il serait contre-productif de vous tirer une balle dans le pied et de présenter un bilan carbone gonflé qui pourrait alors servir d’arguments pour ne pas renouveler du matériel défaillant. Une durée d’amortissement plus longue, mais toujours réaliste pourra alors être préférée, par exemple 10 ans. 

Réponse : Oui, ce qui importe dans le bilan carbone est l’utilisation que vous faîtes de ces machines, indépendamment de si vous les avez achetées ou vous les louez. 

Réponse : Les panneaux solaires doivent être intégrés à vos immobilisations, en prenant une durée d’amortissement de 20 ans. Si le facteur d’émission n’est pas indiqué sur la fiche technique de vos panneaux, vous pouvez prendre un facteur d’émission de 304kgCO2/m2 (chiffre tiré de la base INIES). 

Deux options s’offrent à vous pour déduire l’électricité produite par vos panneaux sans faire de double compte. Soit vous arrivez à différencier l’électricité venant du réseau et celle venant de vos panneaux dans votre consommation, par exemple au moyen de votre facture d’électricité du réseau, et dans ce cas vous ne renseignez que cette consommation mais vous ne déduisez pas en plus l’électricité produite, soit vous ne connaissez que votre consommation totale et dans ce cas, il vous faut estimer votre production et la déduire de la votre consommation totale.

Réponse : Pour pouvoir comparer des bilans carbones entre différents établissements ou d’une année sur l’autre, il est nécessaire de garder une trace de vos hypothèses, approximations et calculs intermédiaires. 

Le plus simple est de les noter directement dans la partie “Commentaires et notes” du calculateur en dessous du résultat associé. 

Cependant et pour mieux vous y retrouver, nous vous conseillons fortement de les noter sur un rapport à part. Vous pourrez ensuite ajouter son lien dans la partie “Commentaires et notes” du calculateur.